Une domination stérile
Séduisante dans le jeu, l’ASNL n’a pas réussi à trouver la faille.
Dès ce premier match de la saison, Patrick Gabriel fait confiance à la jeunesse en titularisant Rémi Walter au milieu de terrain. C’est sa première titularisation en professionnel tandis que les recrues Joffrey Cuffaut et François Bellugou débutent sous leurs nouvelles couleurs.
Les Nancéiens monopolisent le ballon dans les premières minutes. Une remise de Jeannot permet à Ayasse de frapper du gauche mais pas de cadrer (7’). L’avant-centre nancéien est ensuite devancé par Sorin sur une bonne passe en profondeur (10’). Cuffaut manque ensuite son centre après un excellent relais avec Moukandjo (14’).
Ça combine aussi bien dans l’autre couloir avec Muratori et Cuvillier. Les deux joueurs sont à l’origine d’une très belle action mais Sorin repousse la frappe du latéral gauche (15’). Sur leur première incursion dans la surface adverse, les Auxerrois obtiennent deux corners consécutifs qui ne donnent rien (20’). Haller file ensuite vers le but mais il est rattrapé par Sami (23’).
Après un premier quart d’heure très intense, l’ASNL reprend son souffle. Gregorini détourne au-dessus de la barre un coup-franc lointain mais très dangereux d’Aït Ben Idir (27’). Les deux équipes souffrent de la chaleur. Le rythme s’en ressent. Mollo tente bien une action solitaire mais il est fauché par Aït Ben Idir (43’).
La pause profite à l’ASNL qui reprend le match à son compte. Après avoir dévissé une volée difficile (56’), Alexandre Cuvillier adresse une frappe tendue. Sorin repousse mais Jeannot ne peut en profiter (57’). Mollo essaie à son tour mais son ballon passe au-dessus (65’). Les Nancéiens maitrisent le jeu mais peinent à créer du danger.
Muratori trouve de l’espace dans son couloir gauche mais son centre devant le but ne trouve pas Zitte (79’). L’attaquant réunionnais se trouve à la réception d’un centre de Cuffaut mais croise trop sa tête (80’). Il est ensuite devancé au premier poteau par Coulibaly (83’). Malgré leur bonne volonté, les joueurs de Patrick Gabriel ne parviennent pas à forcer la décision dans les dernières minutes. De quoi les laisser frustrés.
- Composition